L’homme qui plantait des arbres.

Posted on 5 novembre 2013 · Posted in Non classé

IMG_0800L’homme qui plantait des arbres n’avait sans doute pas intégré dans sa démarche la notion de puits de carbone au sens où on l’entend aujourd’hui !
Mais cette notion est intéressante sur le principe : plantons des arbres pour compenser nos émissions de CO2, ça purifie l’air que nous respirons, ça diminue l’effet de serre et ça enrichie l’environnement !
Sans rentrer dans la polémique, certains auraient tendance à en profiter comme d’un droit à polluer à tout va… c’est dit !
Mais nous, nous les grimpeurs d’arbres, ceux qui sont toujours à vociférer pour sauvegarder les arbres, ne pas les abimer, faire attention à notre impact… on fait quoi pour ça ?
On prend nos véhicules pour aller grimper, on grimpe avec des cordes qui ne sont pas vraiment en matière naturelle ( !)… ça représente quoi en CO2 tout ça ?
L’impact, un petit mot qui reste une énigme pour notre activité et qui pourtant est sensé la définir !
L’impact, une notion abstraite qui aurait mérité qu’on s’y intéressa plus précisément…
Alors soit, nous n’avons pas aujourd’hui toutes les réponses mais nous allons prendre le taureau par les cornes : 2014 sera le point de départ d’une vaste réflexion sur ce sujet, c’est promis !
En attendant, faute de pouvoir précisément quantifier cet impact, essayons au moins de le compenser en constituant notre propre puits de carbone, dans un état d’esprit militant et créatif.
Premièrement : trouver un site. C’est fait : au lieu dit La Scie, sur les pentes du massif du Pilat, chez Lolo de Toutlàhaut.
Deuxièmement : définir une stratégie. C’est fait : chaque session de formation CQP EGA se verra attribué un arbre à planter en fin de cursus. Le premier d’entre eux à été planté le 18 octobre 2013 par les stagiaires de la dixième session.
Troisièmement : limiter nos rejets. C’est fait : nous organiserons nos sessions de formation avec le souci de minimiser nos trajets véhiculés, ouverture prochaine d’une réflexion concrète sur le sujet.
Gardons le cap, créons les sites de grimpe de demain, en 2063 on pourra être fier, nous aurons de gros pèpères à grimper ici, à La Scie !